Essence trop chère ? Changeons de pompe !

Peut-on vraiment se réjouir de la situation géopolitique actuelle ? Certainement pas, car une fois de plus, se sont ceux qui ont des logements mal isolés ou éloignés des centres villes qui seront aux premières loges pour apprécier les sanctions affligées à la Russie. Plus on est pauvre, plus la facture énergétique pèse sur le foyer.

D’autre part, si la remontée des prix des carburants est brusque, même sans l’Ukraine, elle était prévisible à plus ou moins long terme du fait de la raréfaction des matières premières. Honte aux politiques qui ne l’ont pas anticipée :

D’abord dans la politique de rénovation des logements au niveau national, les plafonds des revenus pour accéder aux aides sont trop hauts pour nombre de petits propriétaires pourtant modestes. Et malgré les dernières lois qui devraient inciter (un peu) les propriétaires à mieux isoler, les locataires sont encore trop peu concernés.

Dans la politique des transports ensuite, avec l’explosion des prix du train, et dans bien des villes, où l’habitat expansif en périphérie grignote toujours plus les terres cultivables, les itinéraires pour les mobilités douces au quotidien ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux.

Et comme tout est une histoire de gros sous, les augmentations de taxe sur l’essence en 2017 ont rapporté gros à l’état, qui a préféré investir cet argent dans un « ruissellement » qui n’a jamais fonctionné, avec la suppression de l’ISF, la baisse de l’IFI, et la transformation du CICE en baisse de cotisations…

Alors qu’il aurait fallu réinvestir ces sommes sur la transformation écologique de nos logements et moyens de transport !

Dans la situation actuelle, il ne s’agira pas tant de supprimer un jour de travail que de pouvoir payer les factures de gaz et d’électricité

Ainsi la FUB a publié les résultats des dernières enquêtes sur le ressenti des cyclistes sur leurs aménagements cyclables (78 contributions à Bourg de Péage) : et en Drôme en général, si Valence est mieux lotis que Romans/Bourg de Péage :

Le ressenti des cyclistes sur les aménagements de voirie reste très négatif.

Des raisons d’espérer

Bien que cela arrive bien tard et qu’on pourrait aller encore plus loin, la Ville de Bourg de Péage a mené une réflexion sur ses aménagements ces 2 dernières années, notamment avec l’association « A pince et à Vélo ».

Bien qu’il soit encore à l’étude, dans les grandes lignes, un plan permettrait de placer le centre ville en zone 30 et donc de permettre davantage de contresens cyclables. Et au delà du Boulevard Alpes Provence, d’établir un premier squelette de bandes cyclables qui faciliterait l’usage des 2 roues.

Dans les 2 prochaines années, l’usage des 2 roues va s’avérer vital pour plusieurs raisons :

Si le conflit devrait durer, les spécialistes estiment que le prix de l’essence pourrait atteindre des prix entre 2.5 et 3€ le litre. D’autre part, les travaux d’aménagement du centre ville de Bourg de Péage, ainsi que ceux des quais en face de la Cité de la Musique à Romans, vont rendre quasi impraticable en voiture toute la partie ouest des 2 villes, pendant 2 ans au moins.

Alors définitivement, il est temps de fêter en grande pompe le retour de la petite reine vélo dans nos mobilités :

Pour info la fête du vélo aura lieu au mois de mai 2022 à Romans et Bourg de Péage, avec de nombreuses animations !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Wordpress Social Share Plugin powered by Ultimatelysocial
%d blogueurs aiment cette page :