Opération tracteur sur les quais de l’Isère

Pour lutter contre les hordes de jeunes qui envahissent les quais de l’Isère, la ville de Bourg de Péage a décidé de frapper un grand coup.

Déjà il y a quelques années, la ville avait supprimé tous les bancs publiques sur les quais de l’Isère.

Avec les pelouses infestés de crottes de chien, cela devait dissuader les gens de s’y poser pique niquer, bouquiner, faire l’apéro sous le saule pleureur avec vue bucolique sur la collégiale Saint Bernard.

Jusqu’à il y a peu, il y avait des espaces publiques (sans bancs) qui ne servaient plus à grand chose. Mais le problème était qu’ils demeuraient encore jolis : enlever les bancs et mettre des caméras n’a donc pas dissuadé les gens du centre ville, qui ne disposent pas de jardins, de venir s’y reposer et se rencontrer après le travail.

La politique locale consiste à répondre à toutes les demandes individuelles sans trop se soucier de l’intérêt général. En répondant à tout et n’importe quoi (et surtout à n’importe quoi), elle s’assure ainsi des scores staliniens lors des élections municipales. Sur ce coup, la ville de Bourg de Péage a décidé d’aller encore plus loin pour satisfaire les riverains excédés : elle a fait venir des tracteurs pour labourer les quais !

Désormais, en plus de ne pas être pratique et propre, il s’agit d’ajouter à la promenade une couche de laideur pour faire fuir les passants.

Cela suffira t-il à dissuader la populace ?

Rien est moins sûre.

La jeunesse est un fléau, et ce problème est récurrent dans nos sociétés vieillissantes. Comme le ridicule ne tue pas, nous avons recensé d’autres idées mises en pratique dans d’autres villes, la ville de Bourg de Péage pourrait s’en inspirer :

  • Enlever les bancs publiques (déjà fait)
  • Caméra de surveillance tous les 200 mêtres (déjà fait)
  • bétonner les quais (le drômois adore le béton, ça pourrait l’attirer)
  • Multiplier les effectifs de police (déjà fait)
  • Mettre des amendes de tapage nocturne (insolvables)
  • Diffuser des ultras sons (les seniors étant à moitié sourds surtout pour les hautes fréquences, seul les jeunes seraient impactés)
  • La solution à l’Anglaise : diffuser de la lumière rose. La nuit, elle fait ressortir les boutons d’acné : «Nous étions confrontés à un vrai problème avec ces groupes de jeunes qui traînaient et buvaient, ce qui pouvait être intimidant, mais les lumières roses ont fait une vraie différence», a commenté un membre de l’Association des habitants de Layton Burrough. «Il y a moins de rassemblements et on se sent plus en sécurité quand on passe par là, surtout la nuit», a-t-elle ajouté.
  • Interdire purement et simplement l’accès des quais après 19h, comme c’est le déjà le cas au bois des Naix. Avec des barrières et portiques électroniques, l’IA et la reconnaissance faciale, la ville pourrait même réserver l’accès aux seuls seniors.
  • La solution américaine : anesthésier le jeune avec la prescription de puissants opiacés par les médecins.
  • La solution japonaise : cloisonner le jeune dans son logement avec un large choix de mangas et jeux vidéos. Une technique qui continue de faire ses preuves, avec 4h d’écran quotidien dans les foyers occidentaux, la léthargie est au RDV concernant les résultats scolaires mais visiblement pas tout à fait suffisant concernant les nuisances nocturnes.
  • La solution russe : conscription, champ de mine antipersonnel.

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