Moustique tigre, l’éternel retour.

L’épidémie de Covid s’est concrétisée, alors qu’il s’agissait il y a 6 mois encore d’un scénario lointain de science-fiction pour la plupart d’entre nous. Un autre transmetteur potentiel de virus et de maladies, venu lui aussi d’Asie par l’importation de pneus de voitures, (cf. la mondialisation heureuse), est déjà bien implanté chez nous : c’est le moustique tigre. Ils reviennent, (les envahisseurs !)

Le moustique tigre est installé dans 58 départements en France. Dans certains, particulièrement touchés, les populations ont été obligées d’investir dans des moustiquaires sur toutes les fenêtres, et ne profitent plus de leur jardin en été.

S’il est relativement inoffensif à nos latitudes, il peut être vecteur de maladies telles que le chikungunya, la dengue ou le zika… et quoi d’autre encore nous réserve l’avenir ?   

Il est particulièrement présent dans l’habitat périurbain, donc sur Romans et Bourg de Péage, où il possède de nombreux refuges d’eaux stagnantes : gouttières, pots de jardin, systèmes d’évacuation d’eau mal entretenus, certains végétaux mal taillés (bambous)… Il profite aussi de la faiblesse de ses prédateurs (oiseaux, lézards, araignées, batraciens), mis à mal par nos animaux de compagnie, ou encore l’obsession chez certains d’artificialiser les surfaces.  

Selon l’EID (agence publique chargée du problème), dans les zones urbaines, la démoustication consiste d’une part, à réaliser des actions de prévention au domicile des particuliers et dans les jardins collectifs et d’autre part, à effectuer des traitements antilarvaires très ciblés sur le domaine public, et surtout d’entretenir les systèmes d’évacuation d’eau.

Or, il se trouve que dans notre agglomération, le long des rues et routes, si vous regardez à travers les grilles d’évacuation d’eau pluviales, vous constaterez plusieurs jours durant, après une forte pluie, une stagnation d’eau et de sable/terre au fond du trou. (à l’époque de leur mise en place ne se posait pas la question du moustique tigre).

Nous avons fait le test en prenant une poignée de ce sable humide et en le passant au microscope : sans surprise, des milliers de larves de moustiques tigres étaient présentes.

D’autres techniques ont été mises en place notamment dans la plaine du Pô en Italie, où sont introduits des moustiques mâles stérilisés pour stopper la reproduction.     

A Bourg de Péage et sur l’agglo en général, peu d’actions de sensibilisation d’envergures n’ont pour l’instant été menées auprès des habitants, les caniveaux ne sont pas entretenus selon la plupart des habitants interrogés.  

Vous trouverez ci-joint une documentation de l’EID sur les mesures à prendre chez les commerces et particuliers.

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